Notre histoire
Association loi 1901, Trans Océans Tortues Marines (TOTM) regroupe les acteurs des territoires français pour la conservation des tortues marines à travers le monde. Créée afin d’appuyer les actions du Groupe Tortues Marines France
(GTMF), son statut juridique lui permet de rechercher et gérer des financements nécessaires à l’accomplissement d’actions nationales fédératrices sur les tortues marines.
Notre fonctionnement
TOTM place sa gouvernance au coeur de son fonctionnement avec comme précepte la transparence des décisions. Depuis 2022, la gouvernance de TOTM s’organise autour de commissions de travail composées d’un.e Président.e et d’un.e Vice-Président.e par commission, nommé.e.s par le Conseil d’Administration sur la base d’une candidature volontaire.
Les Président.e.s de commission communiquent régulièrement sur le contenu de leurs travaux auprès du Bureau de l’association et mettent à disposition de l’ensemble des administrateurs les comptes-rendus de leurs réunions de travail.
Les commissions sont regroupées en deux pôles : un pôle « Actions » relatifs aux projets de TOTM et un pôle « Supports et Développement » qui travaille à la structuration et aux stratégies de l’association.
Depuis début 2024, l’association est épaulée par une salariée « Chargée de mission » qui est impliquée sur tous les projets de l’association.
Notre équipe
La force de TOTM c’est d’être composée de professionnel-les de la conservation des tortues marines dans tous les territoires français, et donc tout autour du monde.
TONY NALOVIC (Président)
La famille de Tony possédait l’une des principales flottes de pêche à la crevette en Guyane française dans les années 1980… et jusqu’en 2005. Il a étudié la biologie marine au Spring Hill College en Alabama, puis a obtenu un Master en pêcheries au Virginia Institute of Marine Science. Il travaille pour le Comité Régional des Pêches de Guyane depuis 18 ans et dirige actuellement le pole technique qui vise à améliorer les moyens de subsistance des pêcheurs et à réduire les impacts environnementaux du secteur de la pêche et les captures de tortues.
Au-delà de l’expertise de Tony avec les engins de pêche aux crevettes et les filets maillants, il est un défenseur infatigable d’une approche de recherche collaborative en matière de pêches, qu’il estime être la seule manière d’atteindre une conservation durable dans le secteur de la pêche. Il milite également pour une législation dans les pays importateurs exigeant que les Dispositifs d’Exclusion des Tortues (TED) soient utilisés par les pêcheries à chalut cherchant à accéder aux marchés de l’UE (comme les États-Unis l’ont fait il y a 30 ans).
Parmi ses nombreux rôles de leadership, Tony a été coprésident régional (avec le Dr Eduardo Cuevas au Mexique) du Groupe de spécialistes des tortues marines de l’UICN pour le nord-ouest de l’Atlantique depuis 2012.
FLORA SIEGWALT (Secrétaire)
Flora Siegwalt a étudié la biologie, l’écologie et l’éthologie à l’Université de Strasbourg ainsi qu’à The University of Western Australia, à Perth. Après s’être intéressée aux cétacés, elle a développé une passion pour les tortues marines au cours de son stage de Master 2, passion qui l’a menée dans les Antilles françaises pour poursuivre ses recherches dans le cadre d’un doctorat. Encadrée par Damien Chevallier et Jean-Patrice Robin du CNRS de Strasbourg, Flora a étudié l’écologie spatiale et alimentaire des tortues vertes immatures de Martinique, dans le contexte de colonisation des herbiers marins caribéens par une espèce exotique envahissante, Halophila stipulacea. Docteur diplômée de l’Université de Strasbourg, Flora travaille désormais dans le domaine de l’éducation à l’environnement, et poursuit son engagement en faveur de la conservation des tortues marines en tant que membre du bureau et secrétaire de l’association TOTM.
TYFFEN READ (Secrétaire adjointe)
Binational Australo-Néo-calédonienne, le Dr Tyffen READ mène des recherches sur les tortues marines depuis plus de 15 ans dans les deux pays. Travaillant désormais pour la province Sud, Tyffen est adjointe au chef de service du Service de Prévention de Proximité et d’Accompagnement Technique (SPPAT) et plus précisément en charge des équipes de gardes nature qui s’occupent (entre autres) des échouages d’espèces protégées (d’où la présentation d’aujourd’hui sur les échouages de tortues marines de NC) mais a également commencé, en parallèle, à travailler sur le photo-identification des tortues marines se nourrissant en Nouvelle-Calédonie.
MAYEUL DALLEAU (trésorier adjoint)
Mayeul Dalleau est docteur en biologie marine, spécialiste de la migration des tortues marines. Originaire de La Réunion, il a étudié leur population dans le Sud-Ouest de l’Océan Indien pendant plus de 10 ans. Il a mené de nombreux projets de recherche et de conservation, dont des projets de coopération régionale, au sein du Centre d’Etudes et de Découverte des Tortues Marines (CEDTM). Ses travaux ont, par exemple, montré qu’une majorité des tortues caouannes qui fréquentent la zone océanique de La Réunion sont nées et retourneront pondre sur l’île de Masirah à Oman. Il a également vécu en Nouvelle Calédonie et en Polynésie et se passionne pour les enjeux ultramarins partagés. Membre du bureau et trésorier adjoint de TOTM, il est impliqué dans le groupe de travail sur les indicateurs. Mayeul est maintenant basé à Montpellier où il exerce en tant que consultant international pour un bureau d’étude en environnement.
CÉCILE GASPAR
Basée en Polynésie française depuis 1993, Cécile Gaspar est docteur vétérinaire, titulaire d’un MBA et d’un doctorat en écologie marine. Elle est membre fondateur du Réseau Océan Mondial, de l’association Tetiaroa Society, du Cluster Maritime de la Polynésie française.
Elle a fondé, en 2004, l’ONG te mana o te moana« l’esprit de l’océan » et en est la directrice de la stratégie et des programmes de conservation. Ses domaines principaux sont l’Éducation, Conservation et Recherche sur le milieu marin, avec un axe principal sur les tortues marines et une clinique vétérinaire. Cécile développe en parallèle des projets de suivis scientifiques de la faune sauvage et participe à de nombreuses conférences internationales. Pour ses engagements depuis plus de 30 ans dans le milieu de la conservation, elle a reçu la décoration de Chevalière de l’Ordre du Mérite (2011) et Chevalière de la Légion d’Honneur (2022)
ALEXANDRA LE MOAL
Depuis plus de 15 ans, ses choix de vie autour de la cause des tortues marines en Guadeloupe lui ont apporté d’intenses expériences dans le milieu associatif : travail de terrain, en équipe, organisation d’événements, animation de réseaux d’acteurs, recherches de financements, formations aux suivis des pontes, à la photo-identification et suivi des populations en alimentation.
Créant ses propres tortues marines en 3D comme supports pédagogiques en matières recyclées, elle est aujourd’hui aussi plasticienne.
Pour compléter sa contribution, elle a créé en parallèle le studio de communication Missocom, l’amenant à développer de nombreux supports de sensibilisation, d’information ou pédagogiques. La vulgarisation scientifique et la rédaction ciblée, associées à un graphisme congruent, sont ses atouts pour créer un support clair, précis et attractif, perçu au mieux par le public ciblé.
JONATHAN MONSIJON
Après l’obtention de son Master en écologie, biodiversité et évolution, Jonathan a continué sur un Doctorat qui visait à mieux comprendre l’impact des changements du climat sur le développement embryonnaire et la reproduction des tortues caouannes. Pendant ces trois ans de thèse, entre 2014 et 2017, au laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution de l’Université Paris-Saclay, il a développé ses compétences en modélisation, statistiques, et programmation informatique. Par la suite, il a travaillé en Polynésie française et au Costa Rica, afin d’étudier les tortues marines dans leur milieu naturel. C’est sur l’ile de la Réunion, au sein de l’Ifremer qu’il réalisera un Post-doctorat sur l’écologie spatiale des tortues caouannes en étudiant les mouvements de plus de 50 individus relâchés depuis le centre de soin Kélonia. Désormais, ses travaux visent à faire la « météo des tortues marines » dans le but de limiter les interactions potentiellement néfastes avec les usagers de la mer.
ANNE-EMMANUELLE LANDES
Après des premières expériences en Nouvelle-Calédonie et en Guadeloupe sur la conservation de la biodiversité et des tortues marines, Anne-Emmanuelle a travaillé pendant deux ans au Sénégal sur la préservation de tortues terrestres sahéliennes, en se spécialisant dans la gestion de projets intégrés en contextes locaux. Depuis 2016 à La Réunion, elle y a rejoint le CEDTM et mène depuis lors des projets liés au Plan d’Action National pour les tortues marines et sur les interactions responsables entre humains et mégafaune. Ses missions incluent le suivi des populations sur le terrain, la sensibilisation des communautés et réseaux d’acteurs et la réflexion autour d’enjeux territoriaux. Elle a rejoint le Conseil d’Administration de TOTM depuis ses débuts en 2017 pour contribuer au développement de l’association.